Notre avis sur le compte pilier 3a Finpension en 2025

Finpension 3a est l’une des solutions les plus complètes du marché suisse pour investir son pilier 3a. Elle est flexibile, sa gestion est 100 % numérique et ses frais sont compétitifs.

Contrairement aux offres bancaires classiques, souvent rigides, peu transparentes et faiblement investies en actions. Ce n’est pas une solution clé-en-main, mais Finpension donne aux épargnants un vrai levier d’optimisation, à condition de vouloir un minimum s’impliquer.

Tout se fait en ligne, via une app mobile ou l’interface web. L’inscription prend moins de 10 minutes. On choisit une stratégie d’investissement (prédéfinie ou personnalisée), on connecte son compte, puis on commence à verser.

✔ Aucune paperasse
✔ Pas de minimum obligatoire (mais en dessous de 1’000 CHF l’allocation reste peu diversifiée et l’impact sur le long terme limité)
✔ Interface claire

À noter : il faut être résident suisse avec un revenu soumis à l’AVS pour ouvrir un compte.

Là où beaucoup de solutions plafonnent l’allocation en actions à 45 % ou 80 %, Finpension permet d’aller jusqu’à 99 %, selon le profil de risque.

Ce seuil élevé donne une vraie marge pour viser un rendement plus élevé à long terme, en particulier pour les jeunes actifs ou ceux à l’aise avec la volatilité des marchés.

Choix des profils ou gestion libre

Deux options sont proposées à l’ouverture :

Option 1 : les stratégies prédéfinies

Six allocations préconfigurées (Equity 0 à Equity 100), avec une part d’actions modulable :

• Equity 20 → 20 % actions
• …
• Equity 100 → 99 % actions + 1 % cash
  

Chaque profil peut être combiné à un focus :

• 🌍 Global (diversification monde)
• 🇨🇭 Suisse (actions CH surpondérées)
• ♻️ Durable (fonds ESG)
  

Soit 18 combinaisons possibles au total. 

Option 2 : stratégie personnalisée

Finpension permet de composer son portefeuille à la main :

• Choix parmi une large gamme de fonds indiciels institutionnels (Credit Suisse, UBS, Swisscanto).
• Répartition sur-mesure selon ta vision et ton profil.
• Possibilité d’aller jusqu’à 99 % en actions, sans contrainte de couverture de change.
• Allocation à 100 % cash ou via un fonds monétaire également possible.
  

Il n’y a pas la possibilité d’investir directement dans des actions individuelles ou des thématiques spécifiques.

Attention toutefois, une configuration manuelle mal calibrée peut exposer à des risques sous-estimés.

Ce qui manque pour l’instant à Finpension :

• Une stratégie ESG mieux intégrée : Finpension propose une stratégie durable, mais elle n’exclut pas forcément tous les secteurs controversés.
• Pour avoir un portefeuille vraiment 100 % ESG, il faut le construire soi-même.
• Un peu plus de pédagogie pour les débutants.

Des ETF pour minimiser les frais

L’investissement passe exclusivement par des fonds indiciels (ETF), sélectionnés pour leur transparence, leurs frais bas et leur liquidité. C’est une vraie différence avec certaines banques ou plateformes comme Frankly, qui intègrent des fonds maison, parfois plus chers ou moins liquides.

Quand on laisse son 3e pilier auprès d’une banque classique (UBS, Raiffeisen, BCGE…), une partie du rendement est perdue en frais et les placements sont souvent ultra-prudents (beaucoup de cash, très peu d’actions).

La plupart des banques suisses traditionnelles (PostFinance, UBS, Raiffeisen…) limitent :

• le choix d’allocation (souvent 1 ou 2 profils standard),
• le pourcentage d’actions, rarement au-delà de 45–50 %,
• les réallocations, qui doivent parfois passer par un conseiller ou sont restreintes à l’année.
  

Résultat : même en voulant investir de manière dynamique, on se retrouve bloqué dans des portefeuilles conservateurs, peu adaptés à un horizon long terme.

Chez Zak 3a, par exemple, on a le mérite de la simplicité, mais le nombre de stratégies reste limité, sans accès direct aux fonds sous-jacents.

Un point souvent négligé : le canton de la fondation. Finpension est domiciliée dans le canton de Schwyz où le taux d’imposition sur les retraits de 3a est l’un des plus bas de Suisse (env. 4.8 %).

Le retrait du 3a est taxé selon le canton de la fondation, pas celui où l’on vit : avec Schwyz (Finpension), on paie nettement moins d’impôts qu’avec Zurich (Selma, Frankly) ou Bâle (VIAC, Zak).

C’est un vrai levier si on retire son 3ème pilier en une fois ou depuis l’étranger.

Même si Finpension n’est pas une banque, la sécurité est assurée par un cadre réglementaire solide :

• Les fonds sont détenus dans une fondation indépendante, séparée juridiquement de la société finpension SA.
• Les avoirs sont déposés auprès d’une banque partenaire (ZKB ou LUKB), sous supervision.

Les portefeuilles sont protégés en cas de faillite, et transférables vers une autre fondation si besoin.

Le modèle de Finpension est transparent : 0.39 % par an, tout compris.

Cela couvre :

✔ La gestion du portefeuille → rééquilibrages, suivi de la stratégie, allocations dynamiques.

✔ L’accès aux ETF sélectionnés → fonds indiciels à faibles coûts, sans marge supplémentaire.

✔ L’utilisation de la plateforme → application mobile, interface web, mises à jour et support.

Pas de frais cachés, pas de commissions sur les dividendes, pas de frais d’arbitrage.

Finpension 3a ne cherche pas à séduire par du marketing ou une interface flashy. Ce pilier 3a permet d’optimiser son pilier 3a comme un investissement à long terme, sans frais superflus. Il y a une certaine la liberté de choix, mais pas d’accompagnement. Mais ce niveau de contrôle a une contrepartie : il faut accepter de réfléchir à son allocation et d’être exposé aux marchés. Ce n’est pas une solution clé en main comme frankly ou Zak 3a, mais c’est une des plus complètes et flexibles en 2025.

À lire aussi

• Avis et test du 3ème pilier Zak 3a

• L’app. Finpension a-t-elle facilité l’ouverture du compte ?
• Quelle est la fonctionnalité que vous voudriez améliorer chez Finpension ?
• Est-ce que Finpension pilier 3a est suffisamment optimisée pour vous ?

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